Les plantes sauvages et leurs milieux en Poitou-Charentes
Les plantes sauvages et leurs milieux en Poitou-Charentes
Auteur : Yves Baron
Édition : Atlantique
Année : 2010
ISBN : 978-2-911320-39-2
Description : Dans cette oeuvre,Yves Baron livre les fruits d’une carrière de recherche et d’enseignement à l’université de Poitiers.
Les amateurs désireux, de s’initier à la botanique et à l’écologie de terrain, les experts et les scientifiques disposent enfin d’une référence unique pour le Poitou-Charentes.
Sans être une flore, cet ouvrage présente un inventaire, aussi complet que possible, de la végétation régionale et suggère des clés d’identification par le milieu. En effet, c’est aussi et surtout un guide écologique. Homme de terrain et de synthèse scientifique, Yves Baron y propose un classement original des végétaux. Distinguant les stades de colonisation qui se succèdent et forment le sol à partir de la roche nue, du cours ou de la pièce d’eau ? organismes pionniers, pelouse claire, pelouse dense ou prairie, fourrés ou lande, boisement et leurs équivalents en milieu aquatique, puis enfin la forêt en équilibre avec son climat ?, il nous permet véritablement d’accéder à l’intimité des écosystèmes. Sont ainsi décrits treize séries, cent groupements et plus de deux mille trois cents plantes qui composent les paysages, jalonnent les chemins et bordent les cultures.
L’auteur souligne aussi les bifurcations et régressions, naturelles ou dues à l’intervention de l’homme, qui n’a de cesse de « maîtriser » la nature pour, au final, en réduire dramatiquement la biodiversité.
Yves Baron s’est aussi intéressé aux noms locaux des plantes. Cette recherche -originale confirme que les plantes n’existent dans le langage commun qu’au travers de leurs fonctions ou rapports avec l’homme : alimentaires, médicinales, toxiques, mythiques ou commerciales. Seule la culture scientifique a permis d’élargir cet horizon.
Sans nul doute cet ouvrage, accessible, attrayant grâce à une riche iconographie et à une mise en page claire, réveillera l’intérêt pour les sciences et contribuera à ce que notre patrimoine naturel relève enfin de la culture.